La musique peut tout entreprendre, tout oser et tout
peindre, pourvu qu’elle charme et reste enfin et toujours
la musique.
Maurice Ravel, « Esquisse
autobiographique », La Revue
musicale, décembre 1938
UNE PROGRAMMATION HORS DES SENTIERS BATTUS. Le Châtelet joue
la carte de sa position géographique pour être au carrefour des styles, des
répertoires et des arts en mêlant la poésie, la danse et l’image à la musique
dite « classique ». Du Grand Foyer à la Grande Salle, en passant par le Salon
Nijinski, de midi à minuit, le public est invité à une série de rencontres placées
sous le thème de l’originalité et de l’altérité. Une règle : partager le plaisir de
la musique autour de formes atypiques !
Sous les bons auspices de l’Orchestre de chambre de Paris qui assurera les
soirées d’ouverture et de clôture, le festival met à l’affiche trois concerts
originaux : une Rave-L Party, dans laquelle Les Apaches ! sous la direction
de Julien Masmondet, exhument une version jazz du Boléro, pour l’emmener
jusqu’aux confins de la musique techno ; Destins de Reines, soirée musicale et
poétique autour de Patricia Petibon, sur des textes écrits par Olivier Py, avec
l’ensemble Amarillis ; et enfin Cello 360 Break qui réunit un violoncelliste et
trois danseurs hip-hop, autour d’un programme musical qui fait voyager de
Jean Sebastien Bach à nos jours. C’est sans compter les brunchs musicaux
et les concerts avec les étudiants du Conservatoire national supérieur de
musique et de danse de Paris, ainsi que des artistes invités tels la violoniste
Sarah Nemtanu, le guitariste Kevin Seddiki ou l’accordéoniste Théo Ould.