À la fin du XVIIIe siècle, le palais des Tuileries accueillait le Concert de la Loge Olympique. Cette formation a révolutionné la pratique du concert, mêlant genres et artistes, avec pour seule ambition de rassembler les mélomanes, quel que soit l’éclectisme de la programmation. Musique symphonique, airs d’opéra et musique de chambre pouvaient se succéder lors d’une même soirée.
Dans le Paris de cette époque, l’engouement pour Haydn était tel qu’il infiltrait tous les aspects de la vie musicale, et chaque concert commençait et se terminait par l’une de ses symphonies. On les jouait même durant les entractes des comédies et des tragédies lyriques.
Ce programme mettra en avant la théâtralité de la musique de Haydn, aujourd’hui souvent marginalisée à côté de la fascination exercée par celle de son jeune ami Mozart.
Outre la richesse et les innovations révolutionnaires de ces deux compositeurs, Gaëlle Arquez interprétera des personnages d’opéra qui transgressent les interdits, des agitations de Chérubin aux conspirations de Sextus, en passant par l’acte politique d’Idamante.
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Programme :
Joseph Haydn
Symphonie parisienne « L’Ours » n°82 en ut majeur I : Vivace, II : Allegretto
Wolfgang Amadeus Mozart
Le Nozze di Figaro: « Non so piu cosa son, cosa faccio », « Voi che sapete » (Cherubino)
Symphonie n°41 « Jupiter » en ut majeur K.551 I : Allegro Vivace
Idomeneo, Re di Ctreta: « Non ho colpa, e mi condanni » (Idamante)
Symphonie n°41 « Jupiter » en ut majeur K.551 IV : Molto Allegro
La Clemenza di Tito: « Parto, parto, ma tu ben mio » (Sesto)
Joseph Haydn
Symphonie parisienne « L’Ours » n°82 en ut majeur III : Menuet – Trio, IV : Finale – Vivace assai
