Le 11 septembre 1973, les Quilapayun, porte-drapeau de la nouvelle chanson chilienne et engagés avec le gouvernement de l’Unité Populaire, sont en tournée en France à la demande de Salvador Allende qui a fait du groupe un de ses ambassadeurs culturels à l’étranger.
Ils échappent ainsi à la vague de répression ordonnée par la junte militaire qui conduit à l’arrestation, la torture, voire la disparition et l’assassinat de nombreux artistes chiliens ayant soutenu le premier président socialiste élu au suffrage universel.
Réfugiés en France et pendant tout leur exil, ils vont participer à travers leur art et leurs textes engagés à la résistance qui en 1990 met fin à la dictature. 50 ans plus tard, de nouveau réunis à Paris, ils offrent aux Parisiennes et aux Parisiens un concert exceptionnel au Théâtre du Châtelet pour les remercier de leur accueil et de leur solidarité avec la résistance du peuple chilien.