Organiste, claveciniste, musicologue, collectionneur… et chef : Ton Koopman est un homme aux multiples casquettes, animé d’une immense curiosité et d’une grande rigueur. L’artiste, qui a récemment fêté ses quatre-vingts ans, a mis sa vie entière au service de la musique des XVIIe et XVIIIe siècles. Pour ses retrouvailles avec les musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris, il place à nouveau Bach en point de départ, cette fois avec la Suite n° 3, dont le magnifique « Air sur la corde de sol » est l’un des morceaux les plus appréciés de l’histoire de la musique. Lui font suite deux monuments symphoniques de la fin du XVIIIe siècle : la solaire « Jupiter » de Mozart, couronnement plein de splendeur de son œuvre orchestrale, et la Symphonie n° 98 de Haydn. Écrite un an après la mort de Mozart, celle-ci est parfois appelée « Requiem pour Mozart » en raison de ses allusions à la musique de celui-ci (et notamment à la « Jupiter ») dans l’« Adagio ».
Texte : Orchestre de chambre de Paris
PROGRAMME
Jean-Sébastien Bach, Suite pour orchestre no 3 en ré majeur, BWV 1068
Joseph Haydn, Symphonie no 98 en si bémol majeur, Hob. I:98
Wolfgang Amadeus Mozart, Symphonie no 41 en do majeur, dite « Jupiter », K 551